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 Règles de base pour la photographie

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Yannick
Milan royal
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Yannick


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MessageSujet: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:44

bonjour,

suite à la lecture de plusieurs posts qui m'ont fait sauter de mon fauteuil, je vous propose quelques règles à connaitre impérativement pour débuter en photo
effectivement, je lis tout et n'importe quoi, certains confondent ouverture, profondeur de champs, vitesse etc ..........
donc comme je n'ai rien trouvé sur le forum à ce sujet, je m'y attelle, les textes ne sont pas de moi, mais c'est bien fait, et ça vous sera bien utile
je vous propose ça ici pour ne pas me répéter sur chaque post

__________________________________
Amicalement,
Yannick.
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Yannick
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Yannick


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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:48

Explications du site : www.tutos-photo.com

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=11&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiPsrCextTKAhVM2hoKHf6tCMMQFgh4MAo&url=http%3A%2F%2Fwww.tutos-photo.com%2F&usg=AFQjCNF_VkUVTsnru1iXgiy4OlYlaL6GIA

L'exposition & la quantité de lumière

1. Explications sur les bases de l'exposition

L'exposition est, avec la composition et la gestion de la lumière, une notion fondamentale en photographie.

Sur cette page nous présenterons le principe général de l'exposition, ainsi qu'une vue d'ensemble des paramètres qui lui sont associés : vitesse, ouverture, sensibilité. Nous nous limiterons ici à l'impact de ces paramètres sur l'exposition ; le réglage de chacun de ces paramètres ayant aussi d'autres effets, d'ordre esthétique, qui sont présentés plus en détails dans les pages qui leurs sont consacrées – pour en savoir plus, cliquez sur les items du menu ci-contre (à gauche) ou sur les mots clés en gras dans le texte.

Avant de nous pencher sur la manière d'obtenir une photo correctement exposée, voyons déjà ce que signifie "une photo correctement exposé". En fait, c'est bien simple : une photo correctement exposée est obtenue lorsque la surface sensible l'appareil photo (le film argentique ou le capteur numérique) a reçu une quantité de lumière appropriée par rapport à la luminosité de la scène que l'on a photographiée. Concrètement, la photo se sera donc ni trop claire, ni trop sombre, mais bien équilibrée du point de vue de la quantité de lumière. Cette quantité de lumière dépend des deux paramètres suivants :
la vitesse de l'obturateur. L'obturateur est une sorte de rideau devant le capteur ou le film de l'appareil photo, rideau qui se "lève" plus ou moins longtemps, déterminant ainsi la vitesse d'exposition ou temps de pose. En d'autre termes, la vitesse détermine combien de temps la surface sensible de l'appareil photo (qui enregistre l'image) va être soumise à la lumière.
l'ouverture du diaphragme de l'objectif. Le diaphragme est constitué de plusieurs lamelles en métal qui, ensemble, constituent une ouverture circulaire dans l'objectif. L'ouverture correspond ainsi à la taille du trou par lequel va passer la lumière pour être enregistrée par l'appareil ; une grande ouverture correspond à un grand trou qui laisse passer beaucoup de lumière, et une petite ouverture à un petit trou qui en laisse passer peu. (L'ouverture du diaphragme a également un impact important sur la profondeur de champ.)
Ainsi, pour qu'une photo soit bien exposée, il faut choisir une certaine combinaison vitesse/ouverture qui soit appropriée à la luminosité de la scène que l'on veut photographier. Par exemple, pour une scène avec très peu de lumière on choisira plutôt une grande ouverture et un temps de pose long.

Enfin, il existe un troisième paramètre qui a une influence sur l'exposition :
la sensibilité du film ou du capteur. La sensibilité indique si le film (argentique) ou le capteur (numérique) aura besoin de beaucoup ou peu de lumière pour être correctement exposé. Un film ou un capteur est dit sensible s'il a besoin de peu de lumière pour être correctement exposé. A l'inverse, un film ou un capteur est dit peu sensible s'il a besoin de beaucoup de lumière pour être correctement exposé. Notez que sur les appareils numérique la sensibilité peut être modifiée à loisir, d'une image à l'autre, selon les besoins et la quantité de lumière disponible (ce qui n'est pas le cas avec les films argentiques, qui ont une sensibilité donnée).
A l'heure actuelle, tous les appareils numériques contiennent une cellule intégrée qui permet de mesurer la quantité de lumière perçue par l'appareil (soit la luminance, en terme physique, ou la luminosité, en terme de perception humaine). On peut donc, jusqu'à un certain point, s'en remettre aux automatismes de l'appareil et le laisser régler les paramètres vitesse, ouverture, et sensibilité en sorte d'obtenir une exposition correcte. Toutefois, en faisant cela, on ne contrôle pas les choix fait par l'appareil – choix qui ont, à bien des égards, une grande importance sur le rendu final de la photo. De plus, il existe de nombreux cas particulier (p. ex. le contre-jour, voir ci-dessous), qui peuvent biaiser la mesure automatique de l'appareil et par conséquent mener à une mauvaise exposition.

En général, par défaut, l'appareil calcule l'exposition en sorte que l'ensemble de l'image soit représenté avec une majorité de tons gris moyens (on parle ici de la luminosité moyenne, quelque soit la couleur) et avec une minorité de tons très clairs (blancs) et très foncés (noirs). Si vous gardez cette mesure moyenne, votre photo sera correctement exposée si elle contient une majorité de tons gris moyens, et une minorité de tons très clairs et très foncés. C'est souvent le cas, mais parfois il est préférable de mesurer plus précisément la lumière à un endroit spécifique de la scène à photographier. (Voir la page mesure de la lumière pour en savoir plus et découvrir comment gérer les cas particuliers

2. En pratique : exposition et corrections d'exposition

En pratique, une photo correctement exposée contient des détails dans les hautes lumières (blancs, gris clairs) et dans les basses lumières (noirs, gris foncés).

Trois exemples typiques d'exposition (figure 1) :
sous-exposée, lorsqu'il y a peu ou pas de détails dans les basses lumières (photo "sous-ex", trop sombre, aux noirs "bouchés"),
correctement exposée, il y a des détails dans les hautes et basses lumières,
sur-exposée lorsqu'il y a peu ou pas de détails dans les hautes lumières (photo "sur-ex", trop claire, aux blancs "brûlés").
Figure 1. Photo sous-exposée, correctement exposée, sur-exposée

Photo sous-exposée, correctement expopsée, sur-exposée
Premièrement, il est important de noter que l'oeil humain permet de voir correctement des écarts de lumière (ou plage dynamique) beaucoup plus grands que l'appareil photo ; on peut en effet voir, sur une même scène, beaucoup de détails dans des parties très sombres et dans des parties très claires. Ce n'est pas vraiment le cas de l'appareil photo, qui peut rapidement avoir des problèmes à gérer ces grands écarts de lumière. Ces limites de l'appareil photo se traduisent alors par une sur-exposition ou sous-exposition de certaines parties de l'image (notez qu'une légère sur- ou sous-exposition de petites parties ou de détails peu importants de l'image n'est en général pas un problème).

Une mauvaise exposition, sauf dans le cas où l'on recherche des effets particuliers, est surtout gênante lorsqu'elle concerne le sujet principal de la photo, qui apparait alors trop clair ou trop foncé. (L'exposition est donc dans une certaine mesure indissociable de la composition : il faut décider quel est le sujet principal de l'image et optimiser les réglages d'exposition pour celui-ci.)

Correction d'exposition

Il est parfois utile de modifier ou d'ajuster l'exposition (moyenne) "idéale" calculée par l'appareil photo. Par exemple, dans le cas de personnages à contre-jour, avec un ciel ensoleillé en arrière plan, l'appareil risque de choisir une exposition moyenne peu satisfaisante : le ciel sera un peu trop clair et les sujets un peu trop sombres, et donc finalement rien ne sera correctement exposé. En sur-exposant un peu la photo (par rapport au calcul initial de l'appareil) on obtiendra un ciel très clair et des personnages correctement exposés. A l'inverse, en sous-exposant un peu, on obtiendra un ciel correctement exposé et des personnages très sombres, en ombres chinoises.

La notion de correction d'exposition fait référence à ces ajustements qui permettent de mieux maîtriser l'exposition. Elle s'exprime en Indices de Luminance (IL ; ou EV, en anglais, pour Exposure Value) :
où une correction de +1 IL, par rapport à un réglage de vitesse et ouverture donné (p. ex. le calcul initial de l'appareil), équivaut à doubler l'ouverture du diaphragme de l'appareil photo (laisser passer la lumière dans l'objectif par un trou deux fois plus grand) ou à utiliser une vitesse deux fois plus lente (laisser l'obturateur ouvert deux fois plus longtemps)
et où, à l'inverse, une correction de -1IL correspond à choisir une ouverture deux fois plus petite ou une vitesse deux fois plus rapide.
La plupart des appareils photo modernes proposent cette option (chercher "correction d'exposition" dans le manuel de votre appareil).

Un certains nombre de principes et d'outils intéressants sont dérivés de la notion de correction d'exposition, comme le bracketing, qui consiste à prendre d'une manière systématique plusieurs expositions d'une même scène (p. ex. une exposition moyenne, une exposition à +2IL et une exposition à -2IL). Ceci utile soit pour tester différentes expositions et choisir plus tard laquelle est la meilleure, soit dans le but d'assembler ensuite ces images en une seule, afin de créer une image avec une grande plage dynamique (HDR).

EN SAVOIR PLUS
explications alternatives et informations supplémentaires

3. Exercices pour bien exposer vos photos

Dans un premier temps, pour limiter les difficultés, essayez d'éviter les grands écarts de luminosité, tel que, pour prendre un exemple extrême, un personnage habillé en noir dans un paysage de neige.

Pour ajuster votre exposition, prenez l'habitude de vérifier l'écran de votre appareil après avoir pris la photo. Veillez toutefois à ce que la luminosité de votre écran ne soit pas trop claire ou trop foncée (consultez le manuel de votre appareil photo et faites des tests pour régler la luminosité de la façon la plus neutre). Essayer aussi, autant que possible, de regarder l'écran à l'ombre ; on a souvent l'impression qu'une image est trop claire quand on regarde l'écran en plein soleil).

Sinon, mieux encore que l'écran, vérifier l'histogramme de votre photo (consultez le manuel de votre appareil pour voir comment afficher l'histogramme sur l'écran après la prise d'une photo). L'histogramme vous indique d'une manière objective, quelque soit la luminosité et l'éclairage de l'écran, la quantité de pixels noirs, gris et blancs présents dans votre image.
Le principe de base est d'avoir une majorité de pixels gris (plus ou moins clairs/foncés) au centre de l'histogramme et une minorité de pixels très clairs ou blancs ainsi qu'une une minorité de pixels très foncés ou noirs (image 2 de la figure 1). Ceci afin d'éviter la sur-exposition, qui se traduit par un histogramme tassé à droite (image 3 de la figure 1) ou la sous-exposition, qui se traduit par un histogramme tassé à gauche (image 1 de la figure 1). – Pour plus d'exemples, voir l'encadré "En savoir plus" ci-dessus, voir aussi éventuellement la page luminosité, contrastes.

Cette utilisation de l'histogramme est bien sûr une règle très basique, qui peut être enfreinte selon ses envies ; mais dans un premier temps, il peut être bien de s'y tenir afin de se familiariser avec les bases de l'exposition.
De plus, une image avec un "bon" histogramme moyen est plus facile à retoucher. En effet, les retouches de luminosité, contrastes sont plus faciles à faire si votre image contient une majorité de gris ; sans sur-exposition ni sous-exposition, une image peut facilement être assombrie ou éclaircie (jusqu'à un certain point, évidemment ; l'idéal étant bien sûr d'avoir une exposition optimale au moment de la prise de la photo). A l'inverse, une image très claire est difficile à assombrir et, pire encore, une image très foncée est difficile à éclaircir.

Ainsi, en fonction de ce que vous voulez faire et de ce que vous voyez sur l'écran ou sur l'histogramme, essayer différentes corrections d'exposition (p. ex. +/- 1 IL, cf. section ci-dessus) pour ajuster au mieux la luminosité de votre image.

Enfin, une fois à l'aise avec les notions et situations "classiques" de l'exposition décrites ici, il peut être utile d'approfondir votre compréhension des principes de mesure de la lumière afin de parvenir à mieux gérer les situations plus "spéciales" (image entièrement noire ou entièrement blanche, sujet très clair sur un fond très sombre, sujet très foncé sur un fond très clair, etc.).

Pensez également qu'une bonne exposition est également étroitement associée à la qualité de la lumière ; une lumière douce ou diffuse (p. ex. celle d'un temps nuageux en début de journée) provoque en général des écarts de lumière moins extrêmes qu'une lumière dure (p. ex. la lumière directe du soleil de midi). Pour en savoir plus, consultez la page gestion de la lumière.

Enfin, le flash, évidemment utile en condition de faible lumière, peut aussi être utilisé pour parfaire l'exposition d'une photo prise dans des conditions d'éclairage a priori suffisantes. Si on reprend l'exemple du contre-jour (cf. ci-dessus), plutôt que de sur-exposer l'arrière plan ou sous-exposer le personnage, il est possible grâce à un coup de flash de limiter l'écart de lumière entre l'arrière plan et le sujet : en éclairant au flash le sujet initialement trop sombre par rapport à l'arrière plan, on obtient ainsi une exposition plus équilibrée. Pour en savoir plus sur l'éclairage au flash, consultez la page éclairage avancé au flash.

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Amicalement,
Yannick.
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:54

la mesure de la lumière

1. Explications sur les bases de la mesure de la lumière

Dans cette section, nous aborderons deux notions principales :
- la balance des blancs (définition/mesure du point blanc de l'image)
- les modes de mesure de la lumière pour l'exposition (définition/mesure du point gris moyen de l'image)

La balance des blancs

La balance des blancs renvoie à un réglage que notre oeil fait automatiquement : que le blanc apparaisse comme vraiment blanc (et pas teinté de bleu ou de rouge) dans n'importe quelles conditions d'éclairage.
La balance des blancs fait référence au concept de température des couleurs, exprimée en degré Kelvin (°K). Schématiquement, les températures de couleurs les plus fréquentes sont les suivantes :
1000-2000° K : bougie
2500-3500° K : ampoules à incandescence (tungstène)
3000-4000° K : lumière du jour au lever et au coucher du soleil
4000-5000° K : lampes néon
5000-6500° K : lumière du jour à midi sans nuage, flash
7000-9000° K : temps nuageux, couvert ou orageux

L'importance d'une bonne balance des blancs est donc d'obtenir des couleurs qui soient fidèles à la réalité (en général, car rien n'empêche de détourner la balance des blancs pour avoir des couleurs inhabituelles). Pour ce faire, il suffit que votre balance des blancs soit réglée sur la température de couleur correspondant au type de lumière de votre photo (N.B. une température trop élevée va causer une dominante jaune/rouge, alors qu'une température trop basse va causer une dominante bleue/verte).
Sur la plupart des appareils, la balance des blancs peut être gérée automatiquement. Toutefois, dans certains cas, il peut être utile de régler manuellement la balance des blancs.


La mesure du point gris et les modes de mesure de l'exposition

La méthode de mesure du gris moyen pour l'exposition est également une notion relative à la mesure de la lumière très importante. L'appareil calcule généralement l'exposition en sorte que l'essentiel de l'image soit représenté avec une majorité de tons gris moyens (on parle ici de la luminosité moyenne de l'image, quelque soit la couleur) et avec une minorité de tons très clairs (blancs) et très foncés (noirs).

Sur les appareils reflex il est possible de faire en sorte que le calcul de l'exposition soit basée sur une partie plus ou moins grande de l'image totale. C'est les modes de mesure de la lumière. Sur de nombreux appareils, on retrouve généralement trois principaux modes de mesure de la lumière :
multizones ou matricielle, qui considère toute l'image et fait une moyenne (complexe) pour trouver l'exposition optimale (mode généralement choisi par défaut, qui convient dans de nombreuses situations courantes) ;
pondérée centrale, similaire à la mesure multizones, mais qui optimise l'exposition pour le centre de l'image ;
spot, qui favorise quasi exclusivement une zone assez petite, souvent celle autour de laquelle a été faite la mise au point.


2. La mesure de la lumière en pratique

La balance des blancs

Pour les photos en extérieur, vous pouvez utiliser la balance des blancs automatique, qui marche dans 99% des cas. Quelques cas particuliers : en intérieur et/ou dans des situations avec des sources de lumière qui ont différentes températures de couleur (ampoule tungstène + néons, lumière naturelle + ampoule, etc.). Dans ce cas, faire des tests en utilisant les pré-réglas de l'appareil (ampoule tungstène, néons, extérieur, etc.). Ou alors régler complètement à la main le degré de température de couleur (utile dans des cas spécifiques, si on veut un rendu précis en studio, ou reportage avec des éclairages complexes du type flash + néons ou flash + ampoule tungstène).

La mesure du point gris et les modes de mesure de l'exposition

La mesure matricielle/multizones fonctionne dans 90% des cas, c'est donc un bon choix par défaut. La mesure spot est préférable si votre sujet principal présente une luminosité très différente de son contexte (p. ex. petit sujet très clair et arrière plan très sombre) ou, d'une manière plus générale, pour toutes les situations où vous avez besoin de mesurer la lumière à un endroit précis (notamment si vous utilisez une charte de gris ; voir l'encadré "En savoir plus" ci-dessus). La mesure pondérée centrale est un peu entre les deux précédentes, d'ailleurs sur certains boitiers il est possible de choisir la taille de la zone prise en compte pour la pondération.

Pour une exposition plus précise, vous pouvez faire la mesure de la lumière sur le sujet (p. ex. en le plaçant au centre du cadre si vous utilisez la mesure pondérée centrale), puis recadrer ensuite (afin de décentrer le sujet afin d'obtenir une composition plus dynamique). Pour éviter que l'appareil ne change les paramètres d'exposition après le recadrage, utiliser le bouton de mémorisation de l'expostion (AE-L) de votre boitier.
N.B. La mémorisation d'exposition n'est généralement utile que pour les modes semi-automatique (priorité vitesse ou priorité ouverture) ; en mode manuel, faites simplement la mesure de l'exposition où bon vous semble (en vous aidant des indications du curseur d'exposition dans le viseur de votre boitier) et recadrez sans vous soucier de rien (en mode manuel l'appareil ne modifie pas les paramètres d'exposition si la luminosité change).

Dans tous les cas, n'oubliez pas que l'appareil calcule toujours l'exposition sur la base d'un gris moyen. Ainsi, si vous voulez que l'ensemble de votre photo soit très clair (p. ex. si le sujet est un paysage de neige), il faudra la plupart du temps appliquer une correction de l'ordre de +1 IL. A l'inverse, si vous voulez que l'ensemble de votre photo soit très sombre (p. ex. si le sujet est une mine de charbon), il faudra appliquer une correction d'exposition de l'ordre de -1 IL. (Pour en savoir plus sur les corrections d'exposition, voir la section "En pratique" de la page sur l'exposition).

Enfin, enregistrez vos photos plutôt au format RAW, qui permet beaucoup plus de flexibilité que le JPG pour les retouches de couleurs (notamment la modification de la balance des blancs après-coup) ainsi que pour et les retouches luminosité, contrastes. (Voir aussi la page fichiers numériques pour en savoir plus sur les formats RAW et JPG.)
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3. Exercices pour maîtriser la mesure de la lumière

La balance des blancs

Pour une même scène, essayez de prendre une photo avec la balance des blancs auto, puis sélectionnez différents pré-réglages (tungstène, néon, soleil, nuageux, etc.) afin de voir les différences de rendus de la température de couleur (dominante bleu/verte ou dominante jaune/orange).
Entrainez vous également à prendre des photos dans des conditions difficiles à gérer pour la balance des blancs auto, notamment en intérieur et particulièrement en mélangeant différents types de lumière (un cas classique en intérieur est "ampoules tungstène + flash"). Voyez comment votre appareil se comporte dans ces situations difficiles et, si le résultats n'est pas concluant, essayez différents pré-réglages afin d'obtenir un résultat plus satisfaisant.
Pour une précision maximale, réglez la température de couleur à la main ou faites la mesure du blanc sur une surface blanche (consultez le manuel de votre appareil pour savoir comment faire).

La mesure du point gris et les modes de mesure de l'exposition

Essayer différents modes de mesures de la lumière sur des sujets/scènes difficiles à exposer. En particulier :
contre-jour : un classique ! essayez en particulier la mesure spot sur le sujet (l'exposition sera ainsi optimisée pour le sujet et le mettra bien en valeur) et comparer avec la mesure spot sur l'arrière plan lumineux (l'exposition sera alors optimisée pour l'arrière plan) ;
sujet avec une luminosité moyenne dans un contexte très sombre ou très clair : utiliser la mesure spot afin d'optimiser l'exposition pour votre sujet (comparez le résultat avec la mesure matricielle/multizones, avec ou sans correction d'exposition) ;
sujet entièrement très clair ou très sombre : si la luminosité de l'image est très homogène, il n'y a pas beaucoup d'intérêt à utiliser différents modes de mesures de la lumière, mieux vaut jouer sur les corrections d'exposition, typiquement +1IL ou -1IL, pour rendre respectivement l'ensemble bien clair ou bien foncé ;
sujet très sombre ou très clair dans un environnement d'une luminosité très différente : une des situations les plus difficile, de bons résultats peuvent être néanmoins facilement obtenus en mélangeant les conseils des deux points précédents (i.e., mesure spot et corrections d'exposition).
Enfin, lisez (ou relisez) la page exposition (et faites ou refaites les exercices correspondants) pour mieux comprendre l'exposition en général et les corrections d'exposition en particulier.

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Amicalement,
Yannick.
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:01

la vitesse d'opturation

1. Explications sur les bases de la vitesse

La vitesse de l'obturateur ou temps de pose est un des trois paramètres importants (avec l'ouverture et la sensibilité) qui permettent de gérer l'exposition.
La vitesse ou temps de pose correspond à la durée pendant laquelle la surface sensible de l'appareil (film argentique ou capteur numérique) est exposée à la lumière lors de la prise d'une photo, c'est-à-dire la durée pendant laquelle l'obturateur reste ouvert (l'obturateur étant un rideau placé entre la surface sensible de l'appareil et l'objectif

Trois exemple de vitesse

La vitesse s'exprime généralement en secondes ou fractions de seconde, où
un long temps de pose (ou vitesse lente), p. ex. 1 seconde, permet d'exposer longtemps la surface sensible de l'appareil (film argentique ou capteur numérique), ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses (permet d'éviter la sous-exposition) ;
un court temps de pose (ou vitesse rapide), p. ex. 1/1000 de seconde, permet d'exposer très peu de temps la surface sensible de l'appareil, ce qui est utile pour les scènes très lumineuses (permet d'éviter la sur-exposition).
Quand on double le temps de pose (p. ex de 1/4 s. à 1/2 s.), on double la durée de l'exposition et par conséquent on double la quantité de lumière que la surface sensible de l'appareil va recevoir.

Au-delà des considération liée à l'exposition, la vitesse a des conséquences sur le rendu ou l'esthétique de la photo, en particulier sur la netteté. En effet, une vitesse rapide telle que 1/1000 s. a pour conséquence de figer le sujet, de le rendre net même s'il est en mouvement. Une vitesse lente telle que 1 s. provoque du flou, si l'appareil ou le sujet est mobile. En jouant ainsi sur la vitesse de l'obturateur de l'appareil photo, par rapport à la vitesse et aux déplacements du sujet, on peut obtenir de nombreux effets pour représenter le mouvement sur une photographie (voir ci-dessous, section "En pratique" pour des exemples

2. La vitesse en pratique

En pratique, la vitesse doit être choisie en fonction de trois critères :
l'effet que l'on veut rendre (sujet figé, bien net, ou avec un flou de filé, pour exprimer le mouvement) ;
la vitesse de mouvement ou de déplacement du sujet lui-même ;
la longueur focale (pour les photos à main levée, voir ci-après).

Longueur focale et photo à main levé

Afin d'éviter le flou indésirable lié au mouvement du corps lors de la prise d'une photo à main levée, il est recommandé de ne pas descendre en dessous du seuil de "1/longueur focale", sachant que la focale correspond au taux de rapprochement de l'objectif (p. ex, 300mm. correspond à une longue focale qui permet d'avoir un fort facteur de rapprochement, pour photographier des sujets éloignés, et 20mm correspond à une courte focale qui permet de couvrir un grand angle de vue, pour de vastes scènes).

Prenons quelques exemples pour illustrer cette règle de "1/longeur focale" : si vous utiliser un objectif de 300mm, il faudra éviter d'utiliser une vitesse inférieure à 1/300s. à main levée, alors qu'avec une focale de 20mm vous pourrez descendre la vitesse jusqu'à 1/20 s.

Il est important de noter que pour de nombreux appareil reflex numérique amateur ou de milieu de gamme, avec un capteur dit "APS-C" (p. ex. Canon 450D, 500D, 550D; Nikon D40, D80, D90, D5100, D3100, D300, D7000; Pentax K10, K20), il faut appliquer un facteur d'environ 1.5 à la longueur focale indiquée sur l'objectif pour obtenir la focale "réelle" (équivalente aux appareils reflex argentique classiques, qui servent de référence à cette règle). Avec ces appareils au capteur APS-C, un 20mm devient donc un 30mm et un 300mm devient un 450mm. Et il faut prendre ceci en compte dans le calcul de la vitesse minimum nécessaire pour éviter un flou de bougé involontaire. Pour continuer notre exemple, il faudrait donc utiliser une vitesse d'au moins 1/450 s. (300 x 1.5 = 450) dans le premier cas et de 1/30 s. (20 x 1.5 = 30) dans le second. (En savoir plus sur le rapport de focale.)

Si votre appareil ou objectif est munit d'un système de réduction de vibration, vous pouvez utiliser une vitesse deux à trois fois plus lente que cette recommandation. En gardant le dernier exemple du capteur APS-C, cela signifie que vous pouvez en principe utiliser une vitesse d'environ 1/150 s. dans le premier cas et de 1/10 s. dans le second.

Si on veut que le sujet soit bien net

Dans les cas où l'on voudra que le sujet soit bien net et figé, en plus que cette règle de "1/longueur focale" décrite ci-dessus, il faudra choisir une vitesse assez rapide, par rapport à la vitesse de mouvement ou de déplacement du sujet. Schématiquement, une vitesse autour de 1/30 ou 1/60 s. est suffisante pour un portrait d'une personne qui bouge peu ou très lentement, une vitesse de 1/250 s. est préférable pour un sujet qui bouge un peu plus vite (p. ex. un cycliste à moyenne allure), et une vitesse très rapide, telle que 1/1000s ou 1/2000s est nécessaire pour figer les sujets qui bougent très vite (p. ex. un oiseau en vol ou une moto de course).

Notez que la plupart du temps, beaucoup de lumière est nécessaire pour utiliser une vitesse rapide, afin d'obtenir une exposition correcte. Ce n'est généralement pas un problème à l'extérieur en plein jour, mais dans d'autres conditions (notamment en intérieur), si vous voulez utiliser une vitesse rapide, vous aurez besoin d'une grande ouverture et/ou d'une haute sensibilité (grande valeur ISO), afin de compenser le fait que l'obturateur n'est ouvert qu'un très bref instant et expose par conséquent très peu longtemps le film ou le capteur de l'appareil. C'est une chose importante à prendre en compte, dans la mesure où ces deux autres paramètres (ouverture et sensibilité) ont également des implications esthétiques importantes (voir les pages correspondantes pour plus de détails). Si vous manquez vraiment de lumière il est aussi possible d'utiliser le flash (consultez les pages éclairage avancé au flash et intérieur, faible lumière afin d'en savoir plus).

Si on veut du flou

Dans les cas où l'on voudra rendre un flou de bougé ou de filé, les choses peuvent également être assez délicates. Bien sûr, plus le temps de pose choisi sera long, plus il y aura de flou sur l'image finale. Mais la "quantité" optimale de flou est très variable, en fonction des mouvements/déplacement du sujet, mais aussi en fonction de l'effet que l'on cherche.

Des temps de pose un peu plus lents que la vitesse minimale recommandée pour obtenir une photo nette (p. ex. 1/10s. pour un cycliste au lieu de 1/250s.) auront pour conséquence de créer un léger filé, alors que des temps de pose franchement plus lents, de plusieurs secondes, vont provoquer énormément de flou et permettront de rendre compte de nombreux déplacements du sujet.

En tout les cas, lorsqu'une vitesse lente est souhaitée ou nécessaire, par exemple pour traduire le mouvement d'un sujet ou tout simplement pour prendre une photo d'une scène avec très peu de lumière, il est recommandé d'utiliser un pied (ou un autre moyen équivalent) afin que l'appareil photo reste bien stable pendant le temps de pose. Dans ce cas, il est aussi préférable d'utiliser une télécommande ou le retardateur de l'appareil pour éviter tout bougé intempestif lorsqu'on appuie sur le déclencheur pour prendre la photo.


3. Exercices pour apprendre à gérer la vitesse

Pour vous tester l'utilisation de différentes vitesses, choisissez le mode priorité vitesse sur votre appareil photo ; ce mode vous permet de sélectionner la vitesse de votre choix en laissant l'appareil régler automatiquement les autres paramètres (voir le lien "En savoir plus" ci-dessous et/ou le manuel de votre appareil).

Dans un premier temps, il peut être utile de vous entrainer à mettre en pratique la règle de "1/longeur focale" décrite ci-dessus (section "En pratique").
En photographiant des sujets immobiles, faites des essais pour voir quelle est la vitesse minimum que vous pouvez choisir (en fonction de la focale, et en fonction de votre aptitude à rester bien immobile pendant que vous prenez la photo !).

Dans un second temps, photographiez différents types de sujets mobiles – le plus possible (piétons, cyclistes, voitures, oiseaux, manèges, enfants, fontaines, etc.) ! Le plus simple étant de choisir d'abord un sujet avec un déplacement régulier, puis d'essayer différentes vitesses pour le photographier, afin de comparez les différents effets obtenus. Ainsi, peu à peu, vous saurez plus intuitivement quels réglages choisir pour différents sujets mobiles, bougeant à différentes vitesses. (N'oubliez pas d'utiliser un pied pour les vitesses plus lentes que celles recommandée par la règle de "1/longeur focale", sans quoi toute votre photo sera floue !).

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:06

L'ouverture du diaphragme de l'objectif (f/)

1. Explications sur les bases de l'ouverture

L'ouverture du diaphragme est un des trois paramètres importants (avec la vitesse et la sensibilité) qui permettent de gérer l'exposition.
L'ouverture correspond à taille de la surface qui va laisser passer la lumière à travers l'objectif pendant l'exposition (un trou formé par des lamelles en métal, et dont la taille peut être changée).

L'ouverture est exprimée, par convention, à l'aide de valeur f/, où :
une petite valeur f/ (p. ex. f/2.8) correspond à une grande ouverture laissant entrer beaucoup de lumière, ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses (permet d'éviter la sous-exposition) ;
inversement, une grande valeur f/ (p. ex. f/11) correspond à une petite ouverture laissant entrer peu de lumière, ce qui est utile pour les scènes très lumineuses (permet d'éviter la sur-exposition).
Les valeurs d'ouverture les plus courantes sont :
f/1,4 ; f/2 ; f/2,8 ; f/4 ; f/5,6 ; f/8 ; f/11 ; f/16 ; f/22 ; f/32

La proportion, inverse, qui régit les liens entre les valeurs est la suivante : si on ferme le diaphragme d'une valeur f/ (p. ex. de f/2.8 à f/4), on diminue de moitié la taille du trou de l'ouverture, par conséquent on diminue de moitié la quantité de lumière que la surface sensible de l'appareil va recevoir.

L'ouverture du diaphragme sert souvent de base pour exprimer les corrections d'exposition. Par exemple, l'expression "ouvrir un diaph en plus" correspond à une correction d'exposition de +1IL (laisser passer deux fois plus de lumière) ; à l'inverse, "fermer un diaph" correspond à une correction d'exposition de -1IL (laisser passer deux moins plus de lumière). (Voir la page exposition, notamment la section "En pratique", pour en savoir plus.)

N.B. L'ouverture maximale et minimale offerte par un objectif dépend de son diamètre et de la focale utilisée. On trouvera ainsi plus facilement un objectif à focale moyenne (p. ex. 50mm) avec une grande ouverture maximale (p. ex. f/2). Les focales longues (p. ex. télé-objectif de 300mm) ont très souvent des ouverture maximales plus petites (p. ex. f/4 ou f/5.6). Les télé-objectifs proposant une assez grande ouverture, telle que f/2.8, sont généralement très chers et encombrants.

En plus de son impact sur l'exposition, l'ouverture influence également la profondeur de champ (PDC), qui correspond à la profondeur de la zone de netteté (en d'autres termes la netteté des différents plans de la photo).
Une grande ouverture (p. ex f/2.8) donne lieu à une petite PDC, permettant de laisser nets uniquement les plans proches de celui où a été fait la mise au point (utile par exemple en portrait, pour rendre flou l'arrière plan).
Une petite ouverture donne lieu à une grande PDC, laissant nets la plupart des plans de la photo (utile par exemple en paysage).


2. L'ouverture en pratique

En général, il y a deux principales raisons qui nous motivent à changer l'ouverture :
modifier la quantité de lumière qui passe dans l'objectif (p. ex. ouvrir le diaphragme au maximum pour laisser passer plus de lumière afin de pouvoir utiliser une vitesse rapide) ;
modifier la PDC (p. ex. fermer au maximum le diaphragme pour que tous les plans de la photo soient nets).
Or, l'un ne va jamais sans l'autre : si vous ouvrez pour laisser passer plus de lumière, vous diminuez aussi la PDC ; si vous fermez pour augmenter la PDC, vous diminuez la quantité de lumière qui passe à travers l'objectif...
Ainsi, comme souvent, il faudra décider quelle est votre priorité et modifier d'autres paramètres (le plus souvent la vitesse ou la sensibilité) afin d'obtenir ce que vous voulez.

Enfin, notons que l'ouverture a également un léger impact sur les performances optiques de l'objectif ; les ouvertures extrêmes provoquent des aberations optiques plus marquées. Concrètement et en résumé :
Les très grandes ouverture (en deça de f/5.6, f/4 ou f/2.8, selon la qualité de l'objectif) provoquent en général du vignettage (les coins de l'image sont plus sombres que le centre) ;
Les très petites ouvertures (au-delà de f/16, pour n'importe quel objectif) provoque de la diffraction (phénomène optique qui mène à une moindre netteté/qualité d'image).
Ainsi, dans les cas où vous n'avez pas de contraintes particulières liées à l'ouverture (pour la luminosité ou la PDC), mieux vaut utiliser une ouverture intermédiaire (f/5.6, f/8 ou f/11) afin d'obtenir une meilleure qualité d'image.
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3. Exercices pour maîtriser l'ouverture et la PDC

Pour vous entrainer à utiliser différentes ouvertures, choisisser le mode priorité ouverture sur votre appareil photo ; ce mode vous permet de sélectionner l'ouverture de votre choix en laissant l'appareil régler automatiquement les autres paramètres (voir le lien "En savoir plus" ci-dessus et/ou le manuel de votre appareil).

Dans un premier temps, afin de vous simplifier la tâche, faite des tests dans des conditions d'éclairage favorables, par exemple en extérieur, de façon à avoir assez de lumière pour ne pas vous préoccupper des difficultés associées à la vitesse ou à la sensibilité à cause du manque de lumière.
Pour expérimenter l'impact de l'ouverture sur la profondeur de champ (PDC), trouver des sujets simples avec un jeu de perspective assez marqué (p. ex. un personnage avec un arrière plan éloigné) et faites plusieurs fois la même photo avec une ouverture différente.
Faites également varier la distance de mise au point (qui a aussi une influence sur la PDC – voir la page zone de netteté pour en savoir plus).

Sur certains appareils reflex, il existe un bouton test de profondeur de champ, qui permet de pré-visualiser (dans le viseur de l'appareil) quelle sera la profondeur de champ. Si votre boitier dispose de ce bouton test de profondeur de champ, n'hésitez pas à vous en servir !

Enfin, vous pouvez également passer quelques instants à tester les performances optiques de votre objectif (ou de vos objectifs) aux ouvertures extrêmes (et à différentes focales s'il s'agit d'un zoom).
Par exemple, pour évaluer le vignettage, prennez une photo d'une surface claire uniforme à pleine ouverture et comparez avec une plus petite ouverture (regardez les coins de l'images pour voir s'ils sont significativement plus sombres à pleine ouverture).

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:11

La sensibilité (iso)

1. Explications sur les bases de la sensibilité

La sensibilité est un des trois paramètres importants (avec la vitesse et l'ouverture) qui permettent de gérer l'exposition.
La sensibilité (du film argentique ou du capteur numérique) fait référence à la quantité de lumière requise pour exposer correctement la photo.

La sensibilité s'exprime en indice ISO, variant généralement entre 50 et 6400, où
un grand indice ISO (p. ex. 3200) représente une haute sensibilité (peu de lumière sera requise pour exposer correctement la photo la photo), ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses (permet d'éviter la sous-exposition) ;
un petit indice ISO (p. ex. 100) représente une basse sensibilité (beaucoup de lumière sera requise pour exposer correctement la photo), ce qui est utile pour les scènes très lumineuses (permet d'éviter la sur-exposition).
Quand on double l'indice ISO (p. ex. de 50 à 100), on diminue de moitié la quantité de lumière nécessaire pour exposer correctement la photo (ce qui, par conséquent, permet d'utiliser une ouverture deux fois plus petite ou une vitesse deux fois plus rapide).
En photo numérique, la sensibilité peut être changée d'une photo à l'autre (en photo argentique chaque film à une sensibilité donné ; une fois le film dans l'appareil, impossible de changer la sensibilité).

Au-delà des considération liée à l'exposition, la sensibilité a un impact important sur la qualité de l'image : le fait d'augmenter l'indice ISO a pour conséquence d'augmenter le grain (argentique) ou le bruit (numérique). Concrètement, ceci se traduit par l'apparition de gros grains de sels d'argent ou de plusieurs pixels parasites nuisant à la qualité/précision de l'image.

Il faudra donc y réfléchir à deux fois avant de choisir une très haute sensibilité (p. ex. 3200 ISO) pour utiliser une vitesse rapide ou une petite ouverture...
Sur les appareil compacts numériques, le bruit est déjà très élevé à partir de 400 ISO. Sur les appareils numériques reflex récents (Nikon D90, D300, D5000, D700, D3; Canon 50D, 5D, 7D, 1D) on peut utiliser une sensibilité élevée (p. ex. 1600 ISO) sans que la qualité d'image soit trop diminuée.


2. La sensibilité en pratique

En règle générale, pour bénéficier de la meilleure qualité d'image possible, on cherchera plutôt à utiliser une basse sensibilité, voire la plus basse possible (entre 50 et 200 ISO). Ceci ne pose en général aucun problème pour les situations courantes à la lumière du jour (même par temps nuageux). Ainsi, par défaut, à l'extérieur il est préférable de régler la sensibilité sur 100 ou 200 ISO.

Néanmoins, il existe de nombreux cas où on peut être amené à utiliser une sensibilité plus élevée :
si vous disposez de très peu de lumière : dans ce cas, avant d'augmenter la sensibilité, utilisez d'abord la plus grande ouverture possible et/ou la vitesse la plus lente possible ;
si vous voulez utiliser une vitesse très rapide : dans ce cas utilisez en priorité une plus grande ouverture pour compenser la perte de lumière liée au temps de pose plus court ;
si vous avez besoin d'une très petite ouverture (notamment pour obtenir une grande profondeur de champ) : dans ce cas cherchez d'abord à utiliser la vitesse la plus lente possible (éventuellement à l'aide d'un pied ou autre support pour stabiliser l'appareil).
Pensez que vous pouvez aussi augmenter la quantité de lumière, en attendant un moment plus ensoleillé, en vous rapprochant d'une fenêtre ou encore en utilisant un flash (voir aussi la page éclairage avancé au flash).

En bref, pour limiter la perte de qualité liée à la haute sensibilité, n'augmenter les ISO que si vous n'avez pas le choix !

Ceci dit, utiliser une haute sensibilité peut aussi être un choix esthétique, en particulier en noir et blanc. On peut rechercher le bruit numérique (ou le grain argentique) pour son rendu grossier, qui peut donner une dimension plus brute ou dramatique à votre photo.

Enfin, notons qu'il existes des logiciels ou des filtres spécialisés pour diminuer le bruit ISO présent dans une image.

3. Exercices pour apprendre à gérer la sensibilité

Essayez les différentes valeurs ISO proposées par votre appareil, sur différents types de sujets (clairs ou foncés, ceux pour lesquels les détails sont importants ou peu importants, etc.). Apprenez à connaitre les forces et limites de votre boitier, testez jusqu'où vous pouvez "pousser" les ISO sans perdre trop de qualité.

En particulier, notez que le bruit lié aux hautes sensibilités est généralement plus marqué dans les tons sombres que dans les tons clairs, évitez donc de sous-exposer pour gagner quelques ISO en vous disant pour vous retoucherez la luminosité après coup. Eclaircir des zones sombres fait apparaitre beaucoup de bruit. Mieux vaut préférer une exposition correcte à la prise de vue, voire même une légère surexpostion, obtenue en calant votre histogramme le plus à droite possible, juste avant d'écrêter les hautes lumières (voir l'encadré "En savoir plus" ci-dessus pour des explications détaillées sur cette technique).

Ces recommandations semblent souvent très contre-intuitives de prime abord, mais elles sont pourtant efficaces pour limiter le bruit. Pour vous en convaincre, faites le test suivant. Prenez trois photo :
une photo sous-exposée (-1 IL), à 400 ISO ;
une photo correctement exposée, à 800 ISO ;
une photo sur-exposée (+1 IL), à 1600 ISO.
Pour réaliser ces photos, le plus simple est d'utilisez le bouton de correction d'exposition de votre appareil et le réglage manuel des iso. Une fois que vous avez vos trois photos (une sombre, une moyenne, et une claire), ouvrez-les dans un logiciel permettant de retoucher la luminosité. Eclaircissez la photo trop sombre, puis assombrissez la photo trop claire, en sorte de ramener les trois photo à une luminosité équivalente. Une fois cela fait, observer le bruit sur les photos : celle à 400 iso sera plus bruitée que celle à 800. Selon la même logique (i.e., éclaircir augmente le bruit, assombrir limite le bruit), celle a 1600 ne sera pas plus bruité que celle à 800.

D'une manière générale, entrainez-vous à gérer des conditions de faible lumière, essayez de trouver des solutions autres qu'augmenter la sensibilité pour réussir à obtenir une exposition correcte (p. ex. utiliser un pied ou un flash).

Apprenez à faire des compromis (augmenter un peu l'ouverture, diminuer un peu la vitesse, augmenter un peu les ISO), plutôt que d'utiliser des solutions radicales (monter les ISO à fond au détriment de la qualité d'image, ou utiliser une ouverture maximale au détriment de la profondeur de champ, ou encore utiliser une vitesse trop lente au détriment de la netteté).

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:16

La gestion de la lumière & les types d'éclairage

1. Les bases de la qualité de la lumière (le contraste, les ombres)

La gestion de la qualité de la lumière est, avec l'exposition et la composition, une notion fondamentale en photographie. Il existe plusieurs concepts clés pour définir la qualité de la lumière, basé notamment sur les caractéristiques des ombres, qui jouent un rôle très important dans l'éclairage :
contraste : le contraste fait référence aux écarts de luminosité entre les différentes parties d'une image, c'est-à-dire à la différences entre les tons clairs et foncés d'une image ; typiquement, une image très contrastée contient beaucoup de tons très sombres ET très clairs, à l'inverse une image peu contrasté contient peu de tons de luminosité différentes (une image quasi entièrement sombre OU entièrement grise OU entièrement claire) ;
dureté/douceur des ombres : les ombres avec des contours nets et francs sont dites dures, alors que les ombres avec des contours progressifs sont dites douces ;
densité des ombres : les ombres très foncées, voire complètement noires, sont dites très denses (ou très profondes), alors que les ombres claires sont dites peu denses (ou peu profondes).
Ces différentes notions sont étroitement reliées : des ombres dures et denses vont produire une image à forts contrastes, alors que des ombres douces et peu profondes vont produire une image aux contrastes plus faibles.

Au-delà des caractéristiques des ombres, le contraste dépend également d'autres facteurs, en particulier de la nature du (ou des) sujet(s) photographié(s). Par exemple, si vous photographiez un objet blanc et un objet noir côte à côte, vous obtiendrez forcément une image contrastée.

La dureté des ombres

La dureté/douceur des ombres dépend principalement de taille relative de la source de lumière. Si la source de lumière est très grande (par rapport au sujet), les ombres seront plutôt douces, car les rayons de lumière éclairent le sujet sous différents angles. Alors que si la taille de la source est petite (ou si la source est très éloignée du sujet), les ombres seront plutôt dures, car les rayons de lumière éclairent le sujet sous un seul angle principal.
Pour adoucir les ombres, vous pouvez placer un diffuseur devant votre source de lumière. En mettant par exemple une feuille de papier calque devant votre flash, la lumière de l'éclair, en passant à travers la feuille, va être diffusée, provoquant ainsi des ombres plus douces, car les rayons de lumière seront répartit dans différentes directions (voir les exemples ci-dessous). Notez que plus le diffuseur est grand, plus les ombres seront douces.

La densité des ombres

La densité des ombres dépend de la quantité de lumière réfléchie par la surface sur laquelle l'ombre de votre sujet est projetée. Pour prendre un exemple simple, si vous photographiez un objet sur une table blanche, les ombres seront profondes (grande différence de luminosité entre l'ombre crée par l'objet et la surface blanche éclairée) ; si vous photographiez un objet sur une table noire, les ombres seront relativement peu profondes (peu de différence entre le noir de l'ombre et le noir de la surface).
Pour diminuer la densité des ombres vous pouvez utiliser un réflecteur. Par exemple, si vous photographiez une personne avec une source de lumière principale à sa gauche, le côté droit sera plus ou moins dans l'ombre. En plaçant un réflecteur à droite du sujet (p. ex. une plaque de polystyrène blanc), la lumière de la source principale (à gauche) va "rebondir" sur le réflecteur (à droite), ce qui va permettre d'éclairer indirectement un peu l'autre côté du visage et de diminuer par conséquent la densité des ombres et le contraste.

2. La qualité de la lumière en pratique (lumière naturelle et artificielle)

Généralités

Il est crucial d'accorder un minimum d'attention à la qualité de la lumière, afin que l'éclairage de votre photo soit en adéquation avec ce que vous voulez exprimer. Par exemple, pour une scène plutôt "dramatique", de forts contrastes seront préférables, alors que pour une scène plus "tendre" (p. ex., un portrait d'enfant), des ombres douces et peu denses seront plus appropriées.
De prime abord, il peut sembler trop difficile de gérer la qualité de la lumière (il est vrai que certains éclairages de studio peuvent être très complexes), mais il est néanmoins possible, avec quelques moyens simples, d'obtenir des effets qui peuvent vraiment changer le rendu de votre photo.

Le fait d'être attentif à la manière dont votre sujet est éclairé est un point de départ déjà très important. Par exemple, en étant attentif aux différents reflets, vous prendrez rapidement l'habitude de vous déplacer, de façon à minimiser les reflets indésirables aux endroits clés de votre composition. De même, en observant les ombres sur le visage des personnes, vous pourrez leur demander de se déplacer afin d'obtenir un meilleur éclairage (p. ex., placer le sujet à l'ombre pour éviter les forts contrastes du soleil de midi, lui demander de se tourner afin que la lumière l'éclaire de 3/4 plutôt que de face, lui demander de se rapprocher d'une surface blanche qui agira comme un réflecteur, etc.).

Bien sûr, il n'y a pas de "meilleur éclairage" dans l'absolu ; le meilleur éclairage est celui qui correspond le mieux à votre intention, à l'ambiance que vous voulez exprimer ou au message que vous voulez faire passer avec votre photo. En étant attentif à l'éclairage "sur le terrain", vous pourrez facilement et efficacement améliorer votre compréhension de la lumière, ce qui vous permettra ensuite de produire des photos mieux maitrisées.

Lumière naturelle : type de lumière selon l'heure et la météo

A l'extérieur, la qualité de la lumière dépend du temps qu'il fait et de l'heure de la journée.
Le matin et le soir, quand le soleil est bas dans le ciel, la lumière est rasante, ce qui est bien pour mettre en évidence les formes et les textures (idéal pour le paysage et l'architecture). Ce type de lumière permet également de faire des portraits modelé avec des ombres marquées (p. ex. seule une moitié du visage est très éclairé).
Vers midi, en particulier en été, tout est éclairé par une lumière qui "tombe" de haut en bas, ce qui n'est pas idéal pour le portrait : cela créé des ombres dures sous les yeux et sous le nez, ce qui est généralement considéré comme peu esthétique. Ceci est d'autant plus vrai par temps clair, sans nuage. Une solution simple pour éviter ces difficultés consiste à réaliser ses portraits à l'ombre.
Par temps couvert, la lumière est beaucoup plus diffuse ("filtrée" à travers les nuages), les ombres sont donc beaucoup plus douces. Ce type de lumière est parfois considérée comme peu intéressante, comme "plate", manquant de contrastes. Toutefois, c'est aussi une lumière qui est très facile à gérer, car elle génère peu d'ombres marquées ; l'emplacement de votre sujet par rapport à la lumière a donc peu d'importance, ce qui peut être très pratique si l'on dispose de peu de temps ou de peu de possibilités pour bien placer le sujet par rapport à la lumière.
Pour les photos qui vous tiennent à coeur (celles pour lesquelles vous souhaitez un éclairage spécifique), n'hésitez pas à attendre un moment plus propice (p. ex. léger changement de météo) avant de prendre la photo, voire à carrément faire du repérage et revenir au moment où la lumière est la meilleure.

Lumière artificielle : rôle de la taille et de la puissance de la source

L'avantage de la lumière artificielle, c'est que nous pouvons plus facilement la contrôler et la moduler que la lumière naturelle. L'inconvénient, c'est qu'il faut un peu plus de matériel et de connaissance. Toutefois, à nouveau, il existe quelques astuces simples pour créer et gérer un éclairage artificiel.

Au niveau du matériel, les limites principales concernent la taille relative de la source et la puissance de l'éclairage. Si vous photographiez des petits objets, une lampe de bureau fait l'affaire, aussi bien en terme de taille que de puissance. Par contre, pour les personnes, il peut être plus difficile de trouver une source assez grande, qui ne fasse pas des ombres trop dures, et assez puissante, afin de ne pas trop monter la sensibilité de votre appareil photo.
Questions puissance, les flashs orientable de type cobra et les kits d'éclairage de jardin ou de chantier permettent de créer déjà une assez grande quantité de lumière, en particulier si vous en avez plusieurs et que vous les additionnez. Pensez-y avant d'investir dans des flashs studio plus chers.
En ce qui concerne la taille relative de la source, il existe un truc simple : utilisez un éclairage indirect. Au lieu d'éclairer directement le sujet avec une source lumineuse de petite taille (un flash), éclairez plutot une surface blanche (p. ex. un mur ou un plafond) à côté du sujet. Les rayons de lumière vont être diffusés dans plusieurs directions différentes, provoquant ainsi des ombres plus douces.

3. Exercices et outils pour gérer la lumière (diffuseurs, réflecteurs, flash)

Observer la lumière

En extérieur, vous pouvez vous amusez à prendre des photos d'un même sujet par différents temps (plein soleil, temps couvert, etc.), à différents heures de la journée, voire même à différents moments de l'année. Vous pourrez ainsi facilement comparer le rendu de la lumière.

Un autre exercice simple consiste à être attentif à la lumière même quand vous ne prenez pas de photo. Vous pourrez apprendre beaucoup en consacrant seulement quelques minutes par jour à observer la lumière : le soleil est-il voilé ou non par des nuages? les ombres sont-elles dures ou douces? si le soleil n'est pas voilé, quel est sa position? quelle forme et quelle position ont les ombres? est-ce que les contrastes sont très forts? etc.

Diffuser la lumière

Comme nous l'avons vu plus haut, diffuser la lumière revient à augmenter la taille relative de la source de lumière, ce qui a pour conséquence d'adoucir le contour des ombres, de les rendre moins dures.

Pour vous familiariser avec ce phénomène, vous pouvez faire des essais d'éclairage en intérieur, avec du matériel aussi simple qu'une lampe de bureau et une feuille de papier calque.
Choisissez un sujet assez petit et posez le sur une table. Eclairez-le avec la lampe de bureau et essayez d'abord de rapprocher/éloigner la source de lumière, ce qui revient à augmenter/réduire la taille relative de la source, par rapport à celle du sujet). Observez en particulier la modulation de la dureté des bords des ombres à mesure que vous déplacer votre lampe (ou votre sujet).
Vous pouvez aussi diffuser la lumière de votre lampe en intercalant une feuille de papier calque entre cette dernière et le sujet. Essayer de déplacer la feuille de papier calque (placez-là plus ou moins proche du sujet) et observer les effets sur les ombres.

Ce principe de diffusion de la lumière peut bien sûr être étendu à d'autres situations. Par exemple si vous photographiez près d'une fenêtre, vous pouvez contrôler l'éclairage en plaçant votre sujet plus ou moins près de la fenêtre. Vous pouvez également diffuser/adoucir la lumière en mettant un voile ou un drap blanc devant la fenêtre.

Utiliser des réflecteurs

Essayez également d'utiliser des réflecteurs pour moduler la densité des ombres. Pour illustrer ce principe, reprenons l'exemple de la lampe de bureau. Si vous avez mis cette lampe à gauche du sujet, vous pouvez placer une surface blanche (p. ex. un morceau de carton blanc) à sa droite, afin de diminuer la densité des ombres. Notez que plus vous rapprocherez cette surface blanche de votre sujet, moins les ombres seront denses.
A l'inverse, vous pouvez également utiliser une surface noire pour absorber la lumière et augmenter la densité des ombres.
En extérieur, vous pouvez utiliser des réflecteurs naturels (p. ex. en rapprochant ou éloignant votre sujet d'un mur blanc).

Utiliser le flash

Enfin, vous pouvez essayez aussi de faire des photos d'un même sujet avec ou sans flash. En intérieur, bien sûr, si la lumière est insuffisante, mais aussi en extérieur. Utiliser le flash en extérieur permet de diminuer le contraste en éclaircissant les ombres (si le sujet est à contre-jour ou que les ombres sont trop denses).

Et comme pour les autres sources de lumière, vous pouvez diffuser l'éclair de votre flash avec du papier calque ou un accessoire prévu à cet effet (voir les liens ci-dessous), ce type d'accessoire est peu couteux et permet de bien améliorer le rendu de l'éclairage au flash. En diffusant la lumière de votre flash, vous limiterez les reflets directs (souvent disgracieux en portrait) et obtiendrez un éclairage plus agréable (plus doux) pour vos portraits au flash.

Pour aller plus loin, consultez également la page éclairage avancé au flash.

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:23

La composition (ou le cadrage)

1. Explications sur les bases de la composition

La composition est, avec l'exposition et la gestion de la lumière, une notion fondamentale en photographie.

La composition correspond à la manière dont les différents éléments d'une photo sont articulés et mis en évidence. Plusieurs paramètres peuvent entrer en jeu, tels que le format de l'image, la place du sujet dans le cadre ainsi que la position et la taille de la zone de netteté. Il est donc important de faire ces choix de manière éclairée afin de parvenir à l'effet que l'on veut. Les paragraphes suivants traitent de ces questions et apportent quelques éléments de réponses...

Décentrer le sujet et utiliser la règle des tiers

Comme en peinture, il existe en photo des règles élémentaires de composition. La règle la plus élémentaire qui peut sembler étonnante de prime abord consiste à éviter de centrer le sujet dans l'image, ce qui a souvent pour conséquence de rendre l'image "ennuyeuse". Ainsi, on préfèrera notamment placer le sujet principal sur un point fort de la règle des tiers, c'est-à-dire dans des zones autour du centre de l'image, des zones qui correspondent aux intersections de lignes imaginaires qui partagent l'image en 3 tiers horizontaux et verticaux

La règle des tiers
La règle des tiers n'est bien sûr pas une règle à appliquer au milimètre ; il n'est clairement pas nécessaire de mesurer où se trouve exactement chaque point fort avant de prendre une photo... Plus simplement, il faut retenir qu'il est préférable décentrer le sujet (ceci est surtout vrai pour les formats rectangulaires ; le format carré en revanche se prête plutôt bien aux sujets centrés).

La lecture de l'image

L'idée de base qui justifie la règle des tiers est que l'oeil parcours ou "balaye" naturellement l'image en partant du coin en haut à gauche et en arrivant en bas à droite, en formant ainsi une sorte de Z. Si on place le sujet au centre de l'image on a tendance à casser ou bloquer cette dynamique naturelle de "lecture" de l'image. Alors que si le sujet est placé sur point fort (ou s'il est simplement décentré, d'une manière ou d'une autre), le regard peut plus facilement parcourir l'image.

D'une manière générale, on cherchera donc une composition qui permette au regard de parcourir aisément l'image ; mieux encore : on cherchera à construire une image qui motive le spectateur à parcourir l'image, qui incite l'oeil à parcourir l'image le plus longtemps possible. Pour ce faire, on peut essayer de trouver quelque chose d'amusant, un angle de vue original, un pattern qui se répète (formes, couleurs, textures), un effet de surprise qui ne se révèle qu'après un moment d'observation de la photo, etc.

L'importance de la simplicité

De plus, on va également souvent chercher à obtenir une composition simple. Afin de simplifier au mieux votre composition (et donc de bien mettre en évidence votre sujet), prenez soin d'exclure du cadre ou de laisser flous tous les éventuels éléments perturbateurs (p. ex. un détail coloré qui attire l'oeil sur un bord de l'image ou qui "coupe" la lecture du 1er plan et qui n'apport rien au niveau de la mise en valeur du sujet ou de l'expression de votre idée/intention). A cet égard, il est utile de réfléchir à la manière de gérer la zone de netteté – Où placer la zone de netteté ? Quels seront les éléments nets ? Les éléments flous ?

Lignes et structure de l'image

Pour vous aider à réaliser une composition simple, il peut être utile de penser en termes simples (sic), notamment en termes de lignes et de points – quel est le point fort de votre image? quels sont les lignes principales? Il est en général utile de structurer l'ensemble de l'image à partir d'éléments simple de ce genre (p. ex. placer un bateau sur un point fort et la ligne de l'horizon sur une des lignes des tiers horizontaux).

De plus, il existe également une symbolique associée aux lignes d'une image :
lignes droites horizontales et plans verticaux : évoquent la dignité, la spiritualité, la force ;
lignes droites verticales et plans horizontaux : évoquent le calme, le repos, la tranquillité, la stabilité ;
lignes droites obliques et lignes brisées : évoque le mouvement, le dynamisme, la tension, l'agitation ;
lignes courbes : évoque la douceur, la sensibilité.

L'équilibre l'image

L'équilibre des éléments est également un aspect à prendre en compte. Par exemple, si vous avez un élément très gros en bas à droite de votre image, essayer d'en inclure un second (même petit) en haut à gauche. Bien sûr, on peut aussi chercher à créer un sentiment de déséquilibre ou de tension. L'important est que votre composition soit organisée en fonction de ce que vous voulez exprimer.

Les couleurs

On peut également utiliser les couleurs au service de la composition. Par exemple, les couleurs chaudes (jaune, orange, rouge) ont tendance à évoquer un mouvement excentrique, qui se rapproche du spectateur. A l'inverse, les couleurs froides (bleu, vert, violet) évoque plutôt un mouvement concentrique, qui s'éloigne du spectateur. En jouant sur ces propriétés, on peut accentuer par exemple le jeu de plan (couleurs chaudes au 1er plan, couleurs froides en arrière plan).
Les couples de couleurs complémentaires (p. ex. bleu/jaune, vert/rouge) ont également des effets visuels intéressants pour la composition.
Enfin, il existe aussi une symbolique des couleurs, que l'on peut utiliser à des fins expressives :
blanc : vie, naissance, pureté, vertu, silence ;
jaune : joie, stimulation (mais aussi vanité, gène, maladie) ;
orange : expansion, attention, stimulation ;
rouge : fougue, excitation, passion, exubérance, danger, agressivité ;
vert : détente, espérance, destin, hasard, jeunesse, nature ;
violet : mystère, richesse (mais aussi malaise, trouble) ;
bleu : calme, sérieux, spiritualité, fraicheur, hygiène ;
noir : austérité, pouvoir, menace, ténèbres, mélancolie, mort.

En résumé...

Il existe nombreuses règles de composition, mais il existe aussi beaucoup d'exceptions ! Dans un premier temps, il peut être utile de respecter les recommandations de base évoquées ci-dessus, afin de comprendre les règles élémentaires de composition et de se les approprier. Puis, dans un second temps, vous pourrez plus facilement détourner ces règles ou vous en amuser sans pour autant produire de mauvaises photos.

Enfin, notez que la gestion de la lumière joue aussi un rôle important dans la composition. – Voulez-vous que votre sujet principal soit très éclairé? Peu éclairé? Avec un éclairage doux et uniforme ? Avec un éclairage plus dramatique ?

2. La composition en pratique

En pratique, le plus important est de trier ce que l'on veut montrer et, par extension, d'exclure (ou de rendre flous) les éléments perturbateurs ou peu importants.
Pour vérifier que vous n'avez pas oublié un éléments perturbateur dans votre composition, vous pouvez cadrer, puis fermer les yeux quelques instants et les réouvrir – est-ce que votre composition est vraiment fidèle à ce que vous aviez en tête ? est-ce que vous n'avez pas oublié d'exclure des éléments perturbateurs ?

Il est important d'essayer de cadrer correctement dès la prise de vue. Bien sûr, on peut toujours recadrer, redresser, déformer dans un second temps, sur l'ordinateur, mais vous perdrez en qualité d'image et, surtout, vous ne pouvez plus changer de perspective ou de point de vue, ni inclure ou exclure de nouveaux éléments pour améliorer l'équilibre de votre image (vous pouvez dans une certaine mesure effacer, corriger des éléments perturbateurs avec un logiciel de retouche, mais c'est généralement plus compliqué).

Réfléchissez également à ce que vous voulez montrer et comment le faire, afin d'exprimer votre intention le plus clairement possible et d'obtenir une photo qui a de l'impact. Remplissez le cadre avec plusieurs éléments ou n'en mettez qu'un seul, centrez ou décentrez votre sujet, équilibrez ou pas votre composition, mettez l'horizon droit ou de travers, supprimez ou laissez des éléments perturbateurs, faites simple ou compliqué, mais faites-le à dessein et essayer d'exprimer explicitement ce que vous avez voulu faire/montrer (p. ex., si vous décidez de ne pas mettre l'horizon droit, mettez le franchement de travers, de sorte à ce que l'on comprenne ce que vous avez voulu faire et pas qu'on se dise "tiens, l'horizon a l'air d'être de travers"). Evidemment, il ne faut pas non plus tomber dans l'excès... Idéalement, tous les éléments de votre image et leur agencement dans le cadre devraient traduire votre intention – ni plus, ni moins.

Tout cela peut paraître laborieux et compliqué de prime abord, mais c'est en faisant des efforts dans les situations simples que vous apprendrez à gérer plus facilement les situations plus compliquées.
Avec un peu d'entrainement, la composition deviendra une seconde nature  vous vous poserez de moins en moins de questions et arriverez de plus en plus facilement à obtenir ce que vous voulez.

3. Exercices pour découvrir et maîtriser la composition

Dans un premier temps, essayez d'avoir un seul sujet principal, bien identifié, et utiliser des techniques simples (p. ex., les points forts de la règle des tiers) pour mettre en évidence votre sujet. Essayez de placer votre sujet à différents endroits dans le cadre (centre, points forts) et comparez les résultats.

Sur la plupart des appareils photo, on peut faire la mise au point sur le sujet en appuyant à mi-course sur le déclencheur (la mise au point est alors mémorisée). Du coup, on peut ensuite recomposer librement sont image. Il peut être utile d'utiliser cette technique afin d'éviter d'avoir la mise au point toujours au même endroit (notamment au centre) de l'image. (Consultez la page zone de netteté pour en savoir plus.)

Pour un même sujet, essayer différents angles de vue, tournez autour du sujet, bougez, couchez-vous par terre, prenez de la hauteur, cherchez des angles inattendus, etc.

Jouer sur les lignes (droites, horizontales, obliques, courbes), les ombres, les couleurs (tons chauds et froids, couleurs complémentaires) ; cherchez des textures intéressantes, des patterns qui se répètent (points, lignes, figures géométriques), explorez différents type de format (2/3, 4/3, 16/9, horizontal, vertical, carré, etc.).

Peu à peu, essayez de réaliser des compositions avec plusieurs sujets ; construisez des arrangement plus complexes en restant néanmoins attentif à la simplicité et à l'équilibre de votre composition. Pour ce faire, vous pouvez vous entrainez en faisant de la photo de nature morte.

Enfin, observez les pubs (affiches, magazines), les photos des autres, les films. Analysez comment l'image est construite pour mettre en valeur le sujet et exprimer l'intention de l'auteur. Essayez de répliquer sur vos propres images les différentes techniques que vous avez observées.

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:33

La zone de netteté - mise au point et profondeur de champ

1. Explications sur les bases de la MAP et à la PDC

Trois points sont abordés dans cette section:
- les méthodes de mise au point (manuel, autofocus)
- la zone de mise au point (MAP) dans l'image
- la taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC)

Les méthodes de mise au point (manuel, autofocus)

En ce qui concerne les méthodes de mise au point, on peut schématiquement en distinguer quatre types :
manuel : on règle la mise au point soi même, à la main, grâce à la bague prévue à cet effet sur l'objectif ;
autofocus tout automatique : l'appareil règle automatiquement la mise au point sur ce qui se trouve au centre de l'image ou sur le sujet le plus proche de l'appareil ;
zone sélective de mise au point : on peut choisir une zone ou un point (dans le cadran du viseur) où la mise au point sera automatiquement effectuée ;
autofocus dynamique : utile pour les sujets en mouvement, l'autofocus dynamique s'ajuste en permanence aux mouvements du sujet. L'autofocus dynamique est une option de l'autofocus ; il s'oppose à l'autofocus statique, qui fait la mise au point quand on appuie à mi-course sur le déclancheur et ne change pas même si le photographe ou le sujet se déplace
La zone de mise au point (MAP) dans l'image

Une fois que l'on a choisi une de ces différentes méthodes, il faut décider où placer la zone de mise au point (MAP) dans l'image. Ceci est important, car la MAP va automatiquement attirer le regard du spectateur. C'est donc le meilleur moyen pour mettre en évidence quelque chose dans l'image ; dans ce sens, la MAP est étroitement liée à la composition, aux choix liés à l'emplacement du sujet dans le cadre, et au sens que l'on veut donner à l'image.

La taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC)

Enfin, reste la taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC). La PDC représentent la profondeur de la zone de netteté, c'est-à-dire l'étendue des différents plan qui seront nets.

On dit que la PDC est longue ou grande lorsque que de nombreux plan différents de la photo sont nets (p. ex., le premier plan est net, le sujet placé un peu plus loin est net également, de même que l'arrière plan encore plus lointain). A l'inverse, on dit que la PDC est courte ou petite lorsque que très peu de plans de la photo sont nets (p. ex. le sujet est mais l'arrière et l'avant plan sont flous).

La PDC dépend de quatre facteurs principaux :
ouverture : avec une grande ouverture (p. ex. f/2.8), la PDC sera petite, alors qu'avec une petite ouverture (p. ex. f/11), la PDC sera grande ;
le facteur de grossissement du sujet : si vous utilisez une focale longue (p. ex. 200mm.) pour obtenir un fort taux de rapprochement de votre sujet, la PDC sera plus faible (par rapport à une focale courte, p. ex. de 20mm., utilisée pour un faible facteur de grossissement) ;
distance de mise au point : plus la distance de mise au point est faible (si le sujet est très proche de l'appareil), plus la PDC est petite ;
la taille du capteur (ou du film) , qui est différent en fonction des appareils : plus le capteur est petit (p. ex. sur les appareils compacts numériques), plus la PDC sera grande ; en comparaison, les appareils reflexs permettent d'avoir une profondeur de champ plus courte (notamment utile pour réaliser des arrières plans flous).
Sans entrer dans les détails techniques ni forcément arriver à une compréhension complète de ces notions, il est vivement recommandé d'en connaître les bases afin de pouvoir les utiliser correctement à des fins esthétiques.

L'ouverture est le paramètre crucial qui permet de jouer sur la profondeur de champ ; pour en savoir plus, consultez la page consacrée à l'ouverture.

Ici nous allons voir l'impact d'un autre paramètre qui influence également la PDC d'une manière moins connue ou moins intuitive : le facteur de rapprochement (lié à la focale de l'objectif). Ci-dessous, voici différentes profondeurs de champ pour une ouverture de f/8 :
avec un objectif de 35 mm. et une distance de mise au point de plusieurs dizaines de centimètres, la profondeur de champ est suffisante pour que le sujet soit net
avec un objectif de 85 mm. et une distance de mise au point de quelques centimètres, la profondeur de champ est plus réduite

2. La MAP et la PDC en pratique

Les méthodes de mise au point (manuel, autofocus)

L'autofocus est très pratique dans la plupart des cas, surtout s'il est bien réactif. Mais attention toutefois : le mode autofocus par défaut est souvent l'auto-focus qui fait la mise au point au centre de l'image ou sur le sujet le plus proche ; si ce mode est très pratique, il est très peu flexible et peut inciter à placer toujours le sujet au centre de l'image, ce qui n'est pas forcément une bonne idée en terme de composition.
Ainsi, il est préférable d'utiliser plutôt un mode "semi-automatique", permettant de choisir une zone sélective de mise au point (ailleurs qu'au centre de l'image, ce qui permet de dynamiser les compositions).
Pour les sujets mobiles, n'hésitez pas à utiliser l'auto focus dynamique (ou suivi 3D) si votre appareil le permet.
Par ailleurs, sur la plupart des appareils photo, on peut faire la mise au point sur le sujet en appuyant à mi-course sur le déclencheur (la mise au point est alors mémorisée). Du coup, on peut ensuite recomposer librement sont image. Il peut être utile d'utiliser cette technique afin d'éviter d'avoir la mise au point toujours au même endroit de l'image (au centre ou en avant plan). Attention toutefois si vous êtes dans une situation où la profondeur de champ est très courte (p. ex. avec une grande ouverture et un grand facteur de rapprochment) ; en effet, tout mouvement de l'appareil après la mise au point risque de déplacer la zone nette de quelques milimètres, ce qui, lorsque la profondeur de champ est très courte, peut rendre flou l'élément sur lequel vous aviez initialement fait la mise au point.
Enfin, le réglage manuel de la netteté peut être intéressant pour plus de flexibilité et précision, notamment en portrait, en macro ou en intérieur, faible lumière, mais ce n'est pas toujours facile d'être assez précis et rapide à la main !

La zone de mise au point (MAP) dans l'image

L'endroit où faire la mise au point est indissociables des considérations liées à la composition. Il faut donc choisir un endroit stratégique sur votre sujet principal (typiquement, on fait la MAP sur l'oeil en portrait, sur l'infini en paysage, etc.). Et pour être sûr que votre sujet soit net, n'oubliez pas d'utiliser une vitesse assez rapide !

Taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC)

Comme pour la MAP, les choix liés à la PDC dépendent de ce qu'on veut montrer dans la composition. D'une manière générale, vous pouvez retenir qu'une PDC courte permet d'isoler le sujet, de bien le mettre en évidence en rendant flou ce qu'il a autour (très utile p. ex. en portrait), alors qu'une PDC longue permet de montrer plusieurs éléments de l'image, en laissant plusieurs plans nets.

A cet égard, la notion de distance hyperfocale peut être très utile. En quelques mots, la distance hyperfocale est la distance minimale où faire la mise au point pour avoir une PDC qui s'étend jusqu'à l'infini. Par exemple, avec un reflex numérique, un objectif de 20mm et une ouverture de f/8, l'hyperfocale est à 2 mètres environ. Cela signifie qu'en règlant la mise au point sur un sujet qui se trouve à 2 mètres de l'appareil, le sujet sera net (bien sûr), mais aussi tout ce qui ce trouve derrière lui, ainsi que ce qui se trouve à la moitié de la distance de mise au point devant le sujet ; en d'autres termes, dans cette situation tous les plans de 1 mètre à l'infini seront nets.
L'hyperfocale est particulièrement pratique en reportage (si l'on a pas beaucoup de temps pour faire une mise au point précise) ainsi qu'en paysages ou en architecture (si l'on souhaite que quasiment tous les plans soient nets).

3. Exercices pour maîtriser la MAP et la PDC

Les méthodes de mise au point (manuel, autofocus)

Faites des tests pour vous familiariser avec les méthodes de mise au point de votre appareil. Il est important de consacrer un peu de temps à cela car pour chaque photo vous aurez besoin de faire la mise au point. Et la mise au point est un réglage qui peut prendre du temps (notamment en fonction de l'éclairage et de la vélocité du sujet). Si vous connaissez bien les différents modes de mise au point de votre appareil, vous gagnerez sans doute du temps au moment clé où il faut prendre une photo (en particulier en portrait), c'est donc un bon investissement !

La zone de mise au point (MAP) dans l'image

En ce qui concerne la zone de mise au point, comme nous l'avons déjà vu, cette notion est étroitement liée à la composition. Afin de bien voir les effets et l'importance de ce réglage, vous pouvez essayer de déplacer la zone de mise au point dans une même composition (mettez p. ex. l'appareil sur un pied, choisissez un cadrage et faites la mise au point sur l'avant plan, l'arrière plan, etc., puis comparez les résultats).

Taille de la zone de netteté ou profondeur de champ (PDC)

Enfin, pour ce qui est de la profondeur de champ (PDC), vérifiez d'abord que vous êtes familier avec la notion d'ouverture, qui est le paramètre le plus important pour modifier la profondeur de champ.
Comme pour la zone de mise au point, la PDC est étroitement liée à la composition. Vous pouvez donc essayer de faire le même type d'exercice que celui décrit ci-dessus (choisir un cadrage et modifier la PDC afin de voir son impact sur la composition).

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeLun 1 Fév - 18:58

Salut à tous ! Bon après ça dans le crâne pour les longues soirées d'hiver qu'il n'y a plus !!!

Je reviens du Gard ou les Oiseaux chantent le Printemps avec 18° dans la journée ! Le Puy de Dome était couvert à 15 h, dommage je voulais faire des photos pour Redstart !! Règles de base pour la photographie 471802592
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeLun 1 Fév - 19:07

Règles de base pour la photographie 471802592 Tu as dû rapporter de quoi t'occuper pour les vidéos ?
Moi je n'ai pas encore tout lu car je ne suis pas chez moi, à cause d'une amie qui est sortie de l'hôpital et que j'aide un peu, donc je n'ai pas encore imprimé (pour lire)
Merci d'avoir pensé à moi  Règles de base pour la photographie 789508814 moi je n'y étais pas mais Daniel oui.

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeMer 3 Fév - 16:59

Pendant que j'imprime ces documents, un vrai cours de photo, j'en lis quelques passages, et c'est si bien expliqué que je comprends à peu près tout Règles de base pour la photographie 789508814
Par ex. comme l'a dit Daniel, plus l'ouverture est grande, plus la profondeur de champ est petite : ça je me cassais la tête pour savoir, avant, comment obtenir la PDC voulue.
Bravo à ce site de cours gratuits, et à Yannick qui l'a déniché pour ceux qui comme moi, en ont vraiment besoin.
J'ai tout imprimé, et ensuite, je lirai avec un stabilo à la main, et ferai peut-être un petit résumé à emporter...

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 18:39

Je me joins à ce post Wink

J'ai une question d'ordre très basique concernant la photo : selon vous, quel matériel faut il pour la photo d'oiseau ?
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 19:18

J'ai bien ma petite idée (plusieurs possibilités d'ailleurs) mais je laisse aux "pros" le soin de te répondre, beaucoup mieux que je ne le ferais.

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 19:21

Miette a écrit:
Je me joins à ce post Wink

J'ai une question d'ordre très basique concernant la photo : selon vous, quel matériel faut il pour la photo d'oiseau ?

vaste question, tout dépend de ton budget
ça peut aller jusqu'à 20 ou 30 000 € Very Happy

mais pour un budget beaucoup plus modeste, tu peux faire quand même ça

Règles de base pour la photographie Divers18

c'est fait avec un tout petit boitier, celui de ma fille, que je vends pas cher Very Happy
je vend aussi un 400 mm, j'ai mis les photos dans la rubrique appropriée
donc pour un "petit " budget, pour démarer correctement, c'est le top

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 19:23

pour le sérieux de l'annonce, tu peux demander à Anne Marie Very Happy

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 21:18

J'ai des appareils, mais à la base je m'intéresse plus à la photo lomo (holga, supersampler), aux photos de paysages et à l'urbex (Nikon D3100 mais avec un objectif 18-55). Je me demandais si il était nécessaire d'investir dans de gros objectifs pour photographier des oiseaux sauvages ?

J'arrive à cette question car je vais souvent à la réserve ornithologique du teich (sur le bassin d'Arcachon) et les photographes que j'y croise sont vraiment super, super, super équipés. Vu le matériel, je pensais que ce type de photo ne serait jamais à ma portée...
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 12 Mar - 21:47

j'avoue, le 18-55 est vraiment très, très, très limité pour les oiseaux  Laughing
il faut minimum un 300 mm pour faire quelque chose de potable

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeDim 13 Mar - 19:28

... complètement d'accord avec Yannick , le 300 est vraiment un minimum , surtout dans une réserve où on ne peut pas approcher certains oiseaux plus farouches que d'autres ...
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeLun 14 Mar - 10:48

Oui c'est rikiki hein lol !
Est-ce qu'un 300 est l'objectif que vous placeriez dans les "passe-partout" ? Celui qui me sera le plus utile ?

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeLun 14 Mar - 19:06

... non , un objectif passe-partout serait plutôt un zoom pour pouvoir changer la focale si besoin genre 28/300 !
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 19 Mar - 10:36

perso, je ne suis pas trop pour les zoom, trop de compromis, à moins d'y mettre le prix, comme le 100-400 ou le 200-400 par exemple chez canon
chez nikon, pour les oiseaux, je te conseillerais fortement le 300 mm f/4, tu peux rajouter par la suite le multi X 1,7 chez nikon, ce qui te donne 300 X 1,7 = 510 mm
de plus, ton boitier a un capteur APSC, il me semble, donc X 1,5 chez nikon
ce qui te ferait 510 mm X 1,5 = équivalence 765 mm f/6
ce qui, pour de la photo animalière, est déjà très bien, et tu conserves le très bon piqué du 300 mm f/4
après pour les autres photos, un trans standard style 24-105 par exemple chez canon, je ne connais pas l'équivalence chez nikon, ferait très bien l'affaire

après bien sûr, suivant ton budget, tu peux taper dans le 500 mm f/4, mais c'est déjà un autre "voyage" Very Happy

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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 5 Nov - 10:44

Je n'avais pas vu ce post, donc très utile, merci Yannick ! je vais réviser ça ne me fera pas de mal. J'ai un objectif 18/270 mm pour mes photos, ça fait un peu juste mais pour l'instant je n'ai pas les moyens d'acheter un 400 ou un 600 mm, il me faudra attendre !
Very Happy
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MessageSujet: Re: Règles de base pour la photographie   Règles de base pour la photographie Icon_minitimeSam 5 Nov - 13:16

Mariane a écrit:
Je n'avais pas vu ce post, donc très utile, merci Yannick ! je vais réviser ça ne me fera pas de mal. J'ai un objectif 18/270 mm pour mes photos, ça fait un peu juste mais pour l'instant je n'ai pas les moyens d'acheter un 400 ou un 600 mm, il me faudra attendre !
Very Happy

je sais ce que tu as, pour toi, vu les photos que tu fais, je te conseillerais le 300 mm f/4 de chez canon, c'est une vrai bombe
par la suite, tu peux y rajouter le multi X1,4 III, ça te ferra un 420 mm f/5.6, sans perte de qualité

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